Chronique du 16 mars 07

Dondolo

Dondolisme

La Bulle Sonore

Voici un premier album qui ne laissera personne indifférent. Dondolo, soit Romain Guerret, s’y met complètement en scène et nous entraîne dans son monde de cynisme et de rêves. Tour à tour tête à claques, poseur énervant ou père de famille aimant, l’artiste s’aventure hors des sentiers médiatiques avec un courage qui ne fait qu’asseoir sa démarche et ses prétentions. Dans cette optique, Dondolo évoque souvent Katerine, mais aussi le travail détonnant d’un Stupeflip. Dondolisme peut ainsi s’apparenter à La religion du Stup, la phénoménale charge anarchisante en moins, le narcissisme et les claviers en plus. Car, comme si cela ne suffisait pas, Dondolo use de nappes de synthé et ose des effets passés de mode avec les années 80, les détournant sans tomber dans le parodique. Pareille politique concourt à donner une œuvre ultra personnelle, osée mais réjouissante.

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Tokyo Police Club

A lesson in crime

M.I.

En 8 titres, ces canadiens réussissent une entrée magistrale dans la sphère pop-rock. Déjà tenu en haute estime sur le net, ce Club prouve qu’il y a une vie après The Strokes et Bloc Party. Rythmes soutenus, basse claquante, guitares en contre-point, chant aérien et surtout le principal : une dose massive d’imagination, de culot et de dextérité. Un mini-album qui en dit plus long que de nombreuses discographies.

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Ed Rec Vol.2

V/A

Ed Banger Records

Et si le meilleur de la scène électro actuelle résidait sur Ed Banger Records ? Impressionnant d’éclectisme, l’ambitieux label a fixé très haut la barre de la qualité. C’est donc avec un ineffable plaisir que se déguste le second catalogue maison, entre jeunes pousses rayonnantes, telle Uffie, maîtres à danser (Mr Oizo, DJ Mehdi) ou nouvelle vague déjà célébrée (Justice, Klaxons). Et le reste est à la hauteur…