Châssis adaptatifs : modulations de contrôle
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Sécurité, précision, confort. Le châssis adaptatif permet de moduler à l’envi les réglages de la voiture en fonction des exigences du conducteur… ou des passagers.
Supportant et rigidifiant la structure d’un véhicule, le châssis fait l’objet de multiples études. Certaines s’intègrent dans la recherche de solutions concernant le problème des émissions de CO2. Plus léger, un châssis concourt à l’allégement général de l’automobile, devant ainsi moins polluante. Les secondes s’intéressent à l’amélioration de la modularité, notion au carrefour des technologies vertes, du confort et de la sécurité. C’est principalement pour ces dernières qualités que les châssis adaptatifs sont particulièrement prisés.
Un châssis adaptatif désigne un ensemble de technologies inter reliées entre elles. Ainsi, la plupart des dispositifs actuels gèrent conjointement les réglages mêmes du châssis, mais également ceux de la suspension, voire de la direction. En pratique, cela permet aux véhicules qui en sont pourvus de s’adapter de façon constante aux conditions de conduite. Si pareil système fonctionne de manière automatique, permettant de la sorte aux voitures de mieux répondre aux exigences du dynamisme et du confort, le conducteur a néanmoins la possibilité d’en modifier directement les paramètres. Ainsi, selon qu’il active un des modes prédéfinis (généralement et au choix sport ou confort - normal étant celui établi par défaut), il configure, sur simple sollicitation, direction, freins, assistances numériques ou même pression de pédale d’accélérateur de son véhicule. Souci de haute qualité aidant, les constructeurs allemands se sont fait les spécialistes de cette technologie, Volkswagen, Mercedes, BMW, Audi ou Opel proposant chacun leur propre concept.