Inborn! + John Lord Fonda + Ty Segall - Chronique du 6.10.2011
Si le nom d'Inborn! est encore méconnu, celui du producteur de leur premier album officiel, Ross Robinson, est d'ores et déjà passé à la postérité. Sur Persona (DHR), ce professionnel au CV démentiel a concocté un son parfait pour libérer le meilleur de la formation luxembourgeoise. À la fois chaud, souple et puissant, cet écrin auditif sublime les compositions ambitieuses et transgenres du combo, oscillant entre rock, électro, pop ou new wave.
Supersonique (Citizen), de John Lord Fonda, porte superbement son nom. Cet album fracasse le mur du son grâce à une électro surpuissante, dansante et souvent saturée, où perce néanmoins, et c'est subtil, une pointe de mélancolie.
Ty Segall en revient à un dépouillement sublime sur Goodbye Bread (Drag City). Orchestration minimale, ambiance lo-fi générale, mais chansons pop folk rock évidentes, entre Beck, Beatles et T-Rex. Il y a de bien pires modèles.
F. Ferrand