Les nouveaux métiers du web

A nouveaux usages du net, nouvelle génération de métiers. Ces professions très particulières, par forcément techniques, sont au carrefour de compétences précises.

Adaptation - besoins

En juillet 2009, le gouvernement mettait en ligne son portail des métiers de l’internet (http://www.metiers.internet.gouv.fr/). Cette plateforme recense quelque 80 professions, rangées en12 familles, gravitant dans la sphère du web. Chaque métier y est minutieusement détaillé. Toutefois, quels qu’ils soient, tous obéissent à deux cas de figure. Il y a ceux qui, préexistant à l’émergence du net, se sont adaptés à cette technologie, comme par exemple les acheteurs d’espaces publicitaires. Puis ils y a les autres, découlant au contraire de son usage spécifique. L’évolution constante de la toile crée de nouveaux besoins, que comblent ces employés particuliers.

Travailler les réseaux

Parmi ces nouveaux métiers du net, le référenceur, dont la mission est d’optimiser un site pour augmenter sa visibilité, et donc son audience. Afin de comprendre, pour influencer, le référencement des moteurs de recherche, cet emploi exige des connaissances techniques, éditoriales, marketing ainsi qu’une maîtrise des réseaux sociaux. Sens aigu de l’analyse, esprit de compétition et volonté de relever des défis souhaités. Autre métier émergeant, celui de community manager. Cet animateur de communautés gère, entouré d’une équipe technique, des sites de marketing ou de communication. Il représente un lien entre les internautes, auquel il apporte une information, et les clients, dont il répond aux précises requêtes. Communiquant, il a un rôle de support, sans être pour autant un commercial. Ce métier axé autour de l’échange et de la connaissance nécessite par essence une grande maîtrise des blogs et réseaux sociaux.

Sur le tas

Dans l’avenir, les métiers liés à l’internet mobile, et plus spécifiquement adaptés au téléphone portable, ou encore ceux axés autour de la micro analyse web semblent extrêmement porteurs. Précisons toutefois qu’à de rares exceptions près, ces nouveaux métiers ne s’enseignent pas encore en France. Ils s’apprennent sur le tas, en vertu de la passion et de l’expérience.